15 ans
Mon fils, où que tu sois, mes pensées t'accompagnent. En ce jour d'anniversaire qui aurait dû être heureux et joyeux, puisses-tu avoir paix et sérénité à défaut de bougies et de cadeaux. Ton père qui t'aime.
En ce jour toujours particulier, on ne peut éviter de fixer en face cette douloureuse absence, en ce jour l'esquive et le camouflage ne sont pas permis. Je croyais avoir épuisé mon stock de conjugaison au conditionnel, mais force est de constater que non. Il aurait eu 15 ans, et toutes les conditionnelleries qui vont avec assaillent mon esprit. Douloureuse journée, particulièrement douloureuse devrais-je dire, où nous constatons à la fois le temps qui passe et le fait que certaines choses semblent ne pas évoluer. Pour reprendre l'analogie médicale, la plaie peut se refermer, mais l'amputation reste. Et avec, son cortège de douleurs, pas toutes fantômes.